Séjour où des corps vont cherchant chacun son feu qui ne réchauffe pas. Assez étourdi pour permettre de grelotter en vain. Assez restreint pour que toute année sans soleil soit vaine. C'est l'intérieur d'un trou de mémoire frigorifié ayant cinquante mètres de pourtour et seize de haut pour la gelée. Nuit polaire. Sa baleine morte. Son yack. Sa colombe comme si les quelques quatre-vingt mille centimètres carrés de la baignoire froide totale émettaient chacun sa barque brisée sur la plage. Le nuage qui l'agite. Il s'abîme de loin en loin tel un ver des glaces sur sa fin. Tous se dégradent alors. Leur glacier va peut-être finir. Au bout de quelques secondes tout hurle.
Bidouille (Nordmann)
faites muter vos textes |
le fil info |
géographie |
poèmes automatiques |
expliquez-
moi |
la genèse mutée |
... plus ... |
nos romans |
encre |
menu |
contact |